L’Église arménienne catholique

Origine

Elle a été fondée par des disciples de l’apôtre Thaddée et évangélisée par saint Grégoire l’Illuminateur, au début du IVè siècle.

 

Séparation

En 555, à la suite du concile de Chalcédoine.

 

Historique

Le moine Mesrop, en 406, invente l’alphabet arménien et traduit les livres sacrés. Seuls en guerre contre les Perses (451), les Arméniens ne participent pas au concile de Chalcédoine mais le réfutent en 555 au synode de Dwine.
Au XIè siècle, à cause de l’invasion mongole, ils s’exilent en Cilicie : le patriarche les suit et réside à Sis.
En 1438, première union officielle avec Rome au concile de Florence. En 1441, un second Catholicos patriarche est élu à Etchmiadzine. En 1740, Mgr Ardzivian, archevêque d’Alep, est élu Catholicos patriarche des Arméniens catholiques. Il est reconnu par le pape Benoît XIV en 1742. Il s’installe au Mont-Liban. De 1915 à 1922, un million et demi d’Arméniens sont massacrés par les Turcs. Le Catholicos patriarche de Cilicie des Arméniens catholiques est S.B. Nerses Bedros XIX Tarmouni, à Beyrouth (Liban). Plus de 600 000 fidèles dans le monde :
450 000 en Orient dont 400 000 en Arménie et dans les pays de l’ex-Union soviétique.

L’Église arménienne apostolique (non unie à Rome) compte environ 6 millions de fidèles avec deux Catholicos.