L’Église maronite

Origine

Elle doit son nom à saint Maroun, un ascète de la vallée de l’Oronte mort au début du Vè siècle (vers 410).

 

N’a jamais été séparée

 

Historique

Au Vè siècle, les Maronites sont fidèles à la foi de Chalcédoine.
Au VIè siècle, ils refusent la “byzantinisation” de leur rite et l’hérésie monophysite ; au VIIè siècle, avec l’invasion musulmane, ils se réfugient dans la montagne libanaise qu’ils mettent en valeur. Leur exode durera du VIIè au Xè siècle.
C’est à l’arrivée des Croisés en 1099 qu’ils intensifient leurs relations avec l’Occident et avec Rome. Les relations avec Rome, empêchées sous la domination des Mameluks (1291-1516), reprennent au milieu du XVè siècle et s’intensifient sous le régime ottoman avec le soutien des rois de France.
En 1736, le premier synode régional maronite jette les bases de la réorganisation de l’Église maronite.
Les Maronites, âme du Liban, et les autres communautés chrétiennes ou musulmanes réclament en 1920, par la voix du patriarche, la proclamation de l’État du Grand Liban.
Actuellement, le patriarche est le Cardinal S.B. Bechara Raï (Liban).
L’Église maronite compte environ 800 000 fidèles au Liban et une diaspora beaucoup plus nombreuse (env. 4 millions) :
Brésil, États-Unis, Argentine, Australie, Canada et Afrique.